Julien nous ouvre les portes de son quotidien d’alternant chez Diabeloop

Diabeloop : Bonjour Julien, quelques mots pour te présenter ?

Julien : J’ai rejoint Diabeloop en Septembre 2018 dans le cadre d’un contrat d’alternance. J’étudie à Grenoble Ecole de Management, un Master II Manager des systèmes d’informations et du numérique. En parallèle, j’occupe un poste d’Ingénieur Système au sein de l’équipe Technical Solutions (TS) de Diabeloop. Mon rythme d’alternance me permet de passer deux semaines en entreprise et une semaine en formation.

Diabeloop : Comment as-tu connu Diabeloop ?

Julien : A l’issue de mon BTS, j’ai eu envie de poursuivre mes études par une licence en alternance. C’est à travers une offre d’emploi, en recherchant des opportunités professionnelles que j’ai découvert Diabeloop. Je n’avais aucune expertise dans le domaine de la santé et l’offre proposait un CDI mais, j’ai quand même décidé de tenter ma chance.

Moralité : comme dirait Marie Curie, “nous devons avoir de la persévérance et surtout de la confiance en nous-mêmes”.

Diabeloop : Raconte nous ton arrivée chez Diabeloop

Julien : A mon arrivée chez Diabeloop, j’étais un petit peu anxieux car il s’agissait de ma première expérience professionnelle. J’ai rejoint l’équipe Platforms dont j’ai dû appréhender l’organisation et les méthodes de projet. A l’époque, c’était une petite équipe, peu structurée, sans manager. Chaque personne devait apporter d’elle-même, humainement. Mon intégration a été fluide. Je me suis senti à l’aise, j’ai été bien accompagné et très vite, je suis devenu autonome. C’est lorsque Romain, mon tuteur, a été recruté que l’équipe dédiée Technical Solutions (TS) a vu le jour.

Diabeloop : Lorsque tu es en entreprise, quelles sont tes missions principales ?

Julien : Au quotidien, je suis en charge de la gestion de logiciels, du traitement des bugs, de la gestion du stockage et de la protection des données, de la cybersécurité (conception d’infrastructures informatiques et cloud), de l’architecture réseau et de la gestion de projets.

Diabeloop : Quel a été ton premier grand défi à relever ?

Julien : Je dirais que mon premier défi a été de comprendre et d’apprendre à me conformer aux exigences réglementaires d’une entreprise de l’industrie de la santé. Pour ce faire, j’ai suivi des formations internes. Au début, c’est un peu déroutant mais finalement c’est une habitude à prendre et des bons réflexes à avoir. Les obligations réglementaires et le process qu’elles imposent demandent de la rigueur et d’approfondir les recherches avant de mettre des choses en place.

Diabeloop : Qu’est-ce que t’apporte cette double expérience école/entreprise ?

Julien : Elle me permet principalement d’avoir une double vision, un point de vue académique que je peux mettre en perspective avec la réalité de l’environnement professionnel. Il y a souvent un “monde” entre ces deux visions. A l’école, on aborde souvent les problématiques des grands groupes, pas forcément celles des petites entreprises ou des start-up.

En rejoignant une entreprise en plein essor, j’ai pris de la hauteur. J’ai vu comment travaille une start-up et maintenant, je vois comment travaille une PME.

Diabeloop : Si tu devais décrire ton alternance chez Diabeloop, comment le ferais-tu ?

Julien : Je suis très épanoui chez Diabeloop. Ce sont des premiers pas en entreprise très motivants pour la suite. Dès mon arrivée, j’ai été bien accueilli, intégré et je m’y suis toujours senti bien. J’ai apporté des choses, j’en ai beaucoup appris, j’ai découvert le domaine de la santé, l’environnement d’une start-up devenue une PME… Tout ça est très enrichissant professionnellement. Aussi, l’ensemble de l’équipe Diabeloop m’a donné une place, je fais partie intégrante de l’entreprise. Je suis conscient d’avoir cette chance que, malheureusement, tou·te·s les alternant·e·s n’ont pas.

Diabeloop : Quels sont tes succès chez Diabeloop ?

Julien : J’en vois trois principalement :

• Avoir contribué à former l’équipe Technical Solutions (TS). A mon arrivée chez Diabeloop, j’étais seul à couvrir ce périmètre. Deux ans et demi plus tard, nous sommes neuf personnes au sein de l’équipe.
• Le déménagement vers de nouveaux locaux à Grenoble. Le temps était compté, il fallait que tout soit opérationnel avant un audit. Ça a été un vrai challenge, une pression positive.
• Participer à la vie de l’équipe et la faire vivre. Au sein de l’équipe, tout le monde contribue à garder une ambiance agréable. Humainement, c’est riche.

Diabeloop : Pour toi, quels sont les “+” d’une formation en alternance par rapport à un cursus classique ?

Julien : L’alternance permet d’acquérir des compétences d’entreprise, d’avoir un pied dans le monde professionnel tout en suivant une formation. Faire de l’alternance compte comme de l’expérience professionnelle. Aussi, ce type de cursus offre des avantages considérables sur les frais de scolarité, pour les grandes écoles notamment. Financièrement, c’est aussi l’opportunité d’avoir un salaire tout en étudiant.

Diabeloop : Selon toi, quelles qualités/compétences faut-il avoir dans sa “boîte à outils” lorsque l’on veut faire de l’alternance ?

Julien : Pour moi, l’aspect humain compte pour beaucoup. Évidemment, il est important de disposer d’un bagage technique et de compétences associées mais je crois que ce n’est pas suffisant aujourd’hui. Il faut savoir faire preuve d’adaptabilité, d’agilité et de flexibilité dans l’état d’esprit. Selon moi, tout est une question de dosage et d’équilibre. Par exemple, pour ne pas tomber dans un cercle infini, c’est le besoin final qui va définir s’il est pertinent d’opter pour de l’agilité et si oui comment on va le faire.

Diabeloop : Comment envisages-tu la suite ?

Julien : Dans le meilleur des mondes, j’aimerai poursuivre l’aventure et continuer de grandir chez Diabeloop.